Des Guerriers D'Amour

Des Guerriers D'Amour Staffordshire Bull Terrier

Staffordshire Bull Terrier

Maladie Génétique PARLONS EN !

Maladie Génétique PARLONS EN !

Il est bien connu que le Staffordshire Bull Terrier est une race de chiens robuste et ayant rarement des problèmes de santé. Si vous êtes à la recherche d’un chien relativement facile à entretenir, alors le Staffie est un choix tout à fait judicieux. Cela étant dit, il existe des pathologies héréditaires propres à certaines races de chiens et le Stafford en présente quelques-uns. Il est dans l’intérêt et surtout la responsabilité de n’importe quel éleveur de Staffie de connaitre ces maladies héréditaires spécifiques à cette race de chiens, ainsi que les mesures à prendre pour ne pas les répandre par la reproduction.



HC



La cataracte héréditaire chez le Staffordshire Bull Terrier a été reportée pour la première fois en Angleterre en 1976. Cette cataracte est bilatérale, symétrique, et progressive jusqu’à la cécité. Environ 8% des Staffies sont porteurs de la mutation génétique responsable de cette maladie.

Chez le staffie, cette maladie n’est pas congénitale : les premiers symptômes peuvent apparaître dans les semaines ou dans les mois qui suivent la naissance. La cataracte conduit généralement à une perte de vision totale vers l’âge de 2-3 ans.



L2HGA



La L-2-HGA (L-2-hydroxyglutaric aciduria) est une maladie neuro-métabolique caractérisée par des taux élevés d’acide L-2-hydroxyglutarique dans l’urine, le plasma et le liquide cérébrospinal.

 

 

Une maladie métabolique est un trouble médical qui affecte les métabolismes dans la cellule, en particulier la production d'énergie. Le métabolisme est l'ensemble des réactions biochimiques qui se produisent à l'intérieur d'un organisme vivant s'accompagnant de la synthèse de certaines substances (anabolisme) ou de leur dégradation (catabolisme).La plupart des maladies métaboliques sont génétiques, bien qu'un petit nombre d'entre elles soient "acquises" du fait du régime alimentaire, d'agents toxiques ou de toxines, d'infections, etc.

Les symptômes peuvent être :


  • crises d’épilepsie

  • ataxie (perturbation de l’équilibre et de la coordination motrice)

  • tremblements

  • raideurs musculaires après exercice.


LUXATION ET ROTULE



Nous avons 48 races dans le cheptel Français qui sont concernées par la maladie orthopédique de la luxation des rotules.

 

L’âge minimum pour dépister est de 15 mois et cet examen ne nécessite pas d'anesthésie.

 

Dans certaines races plusieurs examens à des âges différents sont nécessaires car certaines formes de luxation de la rotule peuvent apparaître tardivement.

 

Cette maladie résulte d’un défaut d’alignement de l’appareil extenseur du genou et peut entrainer des conséquences sur les tendons car c'est un os situé dans le tendon



ARD DFPN 



Alopécie des robes diluées et Dysplasie folliculaire des poils noirs

 

Alopécie des robes diluées (ARD) et Dysplasie folliculaire des poils noirs (DFPN) sont des maladies de peau caractérisées par une dysplasie folliculaire avec une anomalie structurale des follicules pileux, responsable d’une alopécie (perte de poils). 





Symptômes

 

Les symptômes de l’ARD débutent généralement entre 4 mois et 3 ans, mais peuvent également commencer plus tard (parfois jusqu’à 10 ans). Une alopécie extensive non prurigineuse apparaît progressivement, principalement au niveau du tronc. La tête et les membres sont souvent épargnés ou concernés tardivement. Des troubles de la cornéogenèse (squames et comédons) sont toujours présents. Une pyodermite secondaire à l’origine d’un prurit est fréquemment signalée, notamment en région dorsolombaire.

 

Concernant la DFPN, les symptômes sont identiques, bien que les lésions semblent pouvoir être plus précoces (dès 4 semaines d’âge parfois).

 

Les photos ci-dessous présentent un Stafford atteint d’ARD.





 

 

 

 

La photo ci-dessous présente un Stafford atteint de DFPN.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’examen microscopique des poils provenant de zones alopéciques permet d’orienter le diagnostic. On peut notamment voir des amas de grains de mélanine le long des poils, des fractures de la cuticule pilaire et des déformations des poils.

Néanmoins, seule une biopsie cutanée envoyée à un laboratoire d’analyse, pourra confirmer le diagnostic dans un contexte de suspicion clinique. Le choix des sites de biopsie est important. Ils doivent être réalisés à plusieurs endroits : au niveau de la zone alopécique la plus ancienne et la plus importante et sur une zone alopécique plus diffuse ou à la jonction entre zone atteinte et zone saine.

 

Les photos ci dessous sont des images au microscope, de poils issus de chiens atteints.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

?Le pronostic est réservé sur le plan dermatologique car il n’existe pas de traitement spécifique. Néanmoins des essais à base de mélatonine, à une dose de 3 à 6mg/animal, deux fois par jour, semblent donner des résultats encourageants avec une repousse partielle des poils.

Les autres traitements sont symptomatiques et consistent en l’utilisation de shampoings et lotions kératomodulateurs, antiseptiques et émollients afin de limiter les effets liés aux troubles de la kératinisation.

Lors de pyodermites secondaires, une antibiothérapie doit être mise en place.

Les acides gras essentiels permettent également d’améliorer la qualité du film lipidique de la peau.

 

 

En conclusion, étant donné qu’il n’existe pas de moyen actuellement pour dépister les chiens qui déclareront, ou transmettront, la maladie (celle-ci n’est détectable qu’une fois déclarée):

 

Il est déconseillé de faire reproduire:

 

  • des chiens atteints,

  • des chiens ayant déjà engendré des chiens touchés,

  • les frères et sœurs de chiens malades,

  • les chiens issus d’un parent atteint.


 

Ces mesures  permettront de limiter la propagation de la maladie au sein de la race, en attendant qu’un test génétique soit disponible.